Les Perceptions du Chat
Le chat perçoit le monde qui l’entoure au travers de différentes perceptions :
- la vue
- l’ouïe
- l’odorat
- le goût
- les phéromones
- le toucher
- les perceptions extra-sensorielles
La vision :
Le chat est myope et voit flou au-delà de 75 cm. Il reconnaît plus notre comportement – ou celui de ses proies / ou de ses prédateurs – notre gestuelle, que les détails de notre anatomie. Il regarde notre visage, nos yeux pour communiquer avec nous de près. Il y a donc dans notre visage des éléments de reconnaissance pour lui.
Le chat voit six fois mieux que l’homme dans la semi obscurité.
Il a une capacité remarquable à détecter le mouvement – il voit bouger ce qui nous semble invisible.
L’ouïe :
Le chat perçoit une large gamme de sons (du grave au très aigu), dont certains sont inaudibles à l’oreille humaine. Il perçoit aisément les ultra-sons émis par ses proies.
L’odorat :
La perception des odeurs permet au chat de détecter des aliments, de se repérer dans l’espace, de reconnaître des congénères et / ou des prédateurs.
Les odeurs perçues restent identifiables de quelques heures à quelques semaines.
Certains parfums le dérangent et il s’en éloignera.
Certaines plantes, comme la valériane et la cataire, induisent chez le chat des réactions d’excitations.
Les phéromones :
Les phéromones sont des molécules porteuses d’informations et de communications. Il existe des phéromones d’alarmes, d’identifications, territoriales, d’apaisements, d’attachements, sexuelles…
La perception des phéromones est une perception chimique, indépendante du nez et de la bouche. Cette perception est possible grâce à un organe situé dans l’os du palais, l’organe voméro-nasal.
Humains et animaux produisent des phéromones dans leurs odeurs corporelles, la sueur, le stress, la colère… Le chat les décode facilement et fait des cartes de lecture précise de ses proies et de ses prédateurs.
Le chat se frotte à l’homme, à des objets, des lieux, des arbres… pour les imprégner de phéromones apaisantes et pour lui servir aussi de marquage territorial.
Le goût :
Le chat est un fin gourmet, quand il a le choix. Le chat domestique chasse souvent plus pour le plaisir que pour se nourrir.
Le chat est très sensible au goût amer, d’où son aversion pour la plupart des médicaments.
Il a également « un goût psychologique » en manifestant un état de bien-être auprès de ses humains familiers.
Le toucher :
Le chat recherche la chaleur et le confort – il adore s’étendre au soleil ou se blottir sur les genoux de ses humains.
Cependant les voies nerveuses du chat sont très développées et parfois un contact prolongé de caresses peut devenir désagréable et douloureux pour lui. Le chat est très sujet à l’électricité statique, il propage facilement celle-ci, véhiculée lors de caresses. D’où certains chats qualifiés de « caressés – mordeurs »- ils ressentent réellement de la douleur.
Les perceptions extra sensorielles :
Comme beaucoup d’animaux, les chats anticipent l’arrivée d’un orage, d’un tremblement de terre, d’un cyclone, d’un tsunami, les variations des champs électro-magnétiques, le retour à la maison de leurs humains, parfois même leur départ dans l’au-delà…
A nous donc, humains qui en avons la responsabilité, d’apprendre à les lire et à les comprendre.
Ne parle-t-on pas souvent d’une connexion télépathique entre un humain et son animal ?
Sources de cet article :
Connaissances personnelles et Livre du Docteur Vétérinaire Joël Dehasse, » Tout sur la psychologie des chats ».